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Jeudi 10 février 2011 à 17h02 Catégorie : Secteur services à la personne





Le financement de la dépendance fait actuellement débat. Le vieillissement de la population nous oblige à nous interroger sur les moyens à mettre en place afin de permettre le maintien au domicile ou le placement en maison de retraite de nos anciens.
Pour les personnes âgées, souvent attachées à leur domicile et à leur environnement, il est nécessaire d'employer une auxiliaire de vie ou une aide ménagère.
En effet, avec l'âge viennent des problèmes de mobilité et de handicap qui rendent nécessaire l'intervention de professionnels pour du ménage, du repassage, de l'aide à la toilette ou à la préparation des repas. Mais comment financer ces prestations?
Deux moyens principaux de financement sont évoqués: le contrat d'assurance obligatoire ou une cotisation sur les revenus du patrimoine.

La population française est divisée. Selon un sondage réalisé auprès de personnes âgées entre 50 et 65 ans, la moitié des Français préfèrent financer le risque de dépendance par une cotisation prélevée sur le revenu du patrimoine. Seuls 23% des personnes interrogées seraient prêtes à souscrire un contrat d'assurance. Source IFOP pour S.Planet.fr.
D'autre part, la cotisation sur le patrimoine est favorisée par les hommes: 50% contre 44% des femmes, par les professions intermédiaires (59% contre 47% en moyenne) et les salariés du secteur public. Les plus âgés (27% des 60-65 ans), les artisans et les commerçants (36% contre 23% en moyenne) favorisent l'assurance obligatoire.

Des différences d'opinion apparaissent en fonction des orientations politiques, ainsi 65% des électeurs de gauche préfèrent une cotisation sur les revenus du patrimoine contre 28% des sympathisants de droite. Le contrat d'assurance est privilégié par 38% des électeurs de droite et 11% des électeurs ayant une sensibilité à gauche.

D'autres pistes sont évoquées, telles qu'une cotisation sur les revenus du travail pour 16% des personnes interrogées ou la mise en place d'une nouvelle journée de solidarité pour 14% des sondés.

Nicolas Sarkozy, lors d'un discours prononcé devant le Conseil Économique, Social et Environnemental a exclu de taxer davantage le travail et a mis l'accent sur les assurances, qui pourraient être sollicitées afin de financer la dépendance.

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