Mercredi 9 février 2011 à 15h02
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Secteur services à la personne
Tout en assurant qu'il ne privatiserait pas l'assurance maladie, le président de la république a estimé que la voie de l'assurance pour financer l'aide aux personnes âgées ou handicapées dépendantes devait être explorée comme les autres.
Il laisse ainsi la porte ouverte à la proposition faite par le PDG d'AXA, Henri de Castries qui estimait que l'
assurance privée devait s'occuper du financement de la dépendance.
25 milliards d'euros d'argent public seront dépensés en 2011 pour le vieillissement de la population. Le président a estimé qu'il fallait "réfléchir à un nouveau moyen de financement" que celui de couverture des risques par la sécurité sociale.
"Pas de nouvelles taxes sur le travail"
Pour le Président, l'ajout de nouvelles taxes sur le coût du travail aurait pour seul effet une délocalisation des emplois.
"Quand nos finances publiques sont dans la situation où elles sont, quand le travail est à ce point taxé, quand cinq millions de Français ont déjà souscrit une assurance dépendance, est-il raisonnable de ne pas s'interroger sur le rôle que peuvent jouer les mutuelles, les compagnies d'assurances et les organismes de prévoyance ? Ne fermons pas le débat avant de l'avoir ouvert !" déclare Nicolas Sarlozy
Nicolas Sarkozy a également indiqué que les partenaires sociaux serait associés à la mise en place de ce projet lors du pilotage (voir les propositions de François Chérèque et la CFDT), de la surveillance et du système de contrôle de la dépendance quel qu'il soit.
Il n'a pas évoqué de "service public de la dépendance", proposition faites par la secrétaire national d'Europe Ecologie Les Verts.
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