Veuillez patienter ...
Veuillez patienter ...
Le ministre de la Jeunesse fait campagne en faveur des colonies de vacances
Une campagne pour améliorer la réputation des colonies de vacances
Comment occuper vos enfants pendant les grandes vacances? C'est bientôt la fin de l'année scolaire et du coup la question se pose : que vont faire les enfant pendant les vacances? Quand les parents travaillent tous les deux ou qu'ils ne disposent que de quelques semaines de congés, c'est le casse-tête. Le problème est double, il s'agit de garde et d'occupation! Pas question de les laisser à la maison à ne rien faire.
Dans certaines familles, le problème ne se pose pas car des solutions familiales existent. C'est le cas quand les grands-parents ou les oncles et tantes sont disponibles. D'autres parents choisissent une garde à la maison par une nounou. Ils peuvent ainsi profiter de leurs enfants le soir après le travail.
Certains parents souhaitent que leurs enfants puissent partir pendant cette longue période de vacances scolaires. Ils choisissent alors la colonie de vacances. C'est une solution qui permet aux enfants de se socialiser. Les colonies de vacances offrent un certain brassage. Les enfants ont aussi l'occasion de se faire de nouveaux copains et de pratiquer des activités variées : sports, arts.
Malgré ces point forts, les colonies de vacances connaissent une réelle désaffection de la part des familles. Elles sont perçues comme trop onéreuses. Une semaine coûte entre 400 et 600 euros. Les récentes histoires d'intoxications alimentaires et d'accidents poussent les parents à se méfier. Le doute s'est installé par rapport à l'encadrement. En 20 ans, la fréquentation des colonies de vacances a fait une chute impressionnante.
Pour endiguer ce phénomène le ministre de la Jeunesse Patrick Kanner a lancé en avril la campagne "#Instantcolo". Le slogan en est "en colo j'ai confiance". Le ministre souhaite ainsi "redonner envie et confiance aux familles". Il rappelle que les organisateurs et les animateurs sont des professionnels. Le ministre a indiqué "les contrôles de la qualité des accueils et des activités sont nombreux et rigoureux". Même s'il souligne aussi que le risque zéro n'existe pas.
Au plan financier le ministre a déclaré : "Beaucoup pensent qu'ils n'ont pas les moyens alors qu'avec les chèques vacances, les bons CAF, ou les participations des comités d'entreprise, cela ne revient pas si cher, moins parfois que lorsque que l'enfant reste à la maison". Reste à savoir si ces arguments suffiront à rassurer les familles!
Qui sommes-nous ? | Tweet |