Les femmes en font toujours autant à la maison!

Et oui, selon un récent sondage, les femmes sont 49% à penser qu'il est normal de faire plus de tâches ménagères que son conjoint.

C'est un sondage Ipsos qui nous démontre que l'égalité hommes-femmes en ce qui concerne les tâches ménagères n'est pas encore acquise. 68% des femmes qui se sont prononcées pensent effectuer plus de tâches ménagères que les hommes et de leur côté 44% des hommes admettent en faire moins.

Contrairement aux idées reçues, seules 45% des femmes pensent qu'elles seraient plus épanouies dans leur travail si les tâches ménagères étaient mieux réparties, 55% pensent le contraire.

De leur côté, 52% des hommes se disent prêts à s'impliquer d'avantage dans les tâches ménagères mais il faut noter que 65% des femmes estiment qu'un tel engagement ne pourrait être tenu. Dans le détail, 55% des hommes disent qu'ils sont prêts à faire plus d'efforts pour sortir les poubelles, 42% pourraient se montrer plus volontaires pour cuisiner, 41% pour faire la vaisselle et 49% d'entre eux se déclarent prêts à faire les courses et à passer l'aspirateur. Sortir les poubelles est la seule tâche véritablement assumée par les hommes. 54% des femmes admettent volontiers que leur conjoint le fait plus souvent qu'elle.

Pour échapper à une tâche ménagère, les hommes déclarent souvent "je le ferai, mais plus tard", "je fais autre chose dans la maison", "je n'ai pas le temps" ou encore "je le fais moins bien que toi".

Un domaine du quotidien échappe cependant à cette inégalité hommes-femmes, c'est l'éducation des enfants.

Il s'agit-là d'une affaire de couple. 67% des hommes et 52% des femmes interrogées estiment que leur conjoint en fait autant qu'eux "pour aider les enfants à avoir confiance en eux".

Faire preuve d'autorité avec les enfants est une tâche bien répartie entre les couples car 51% des hommes et 46% des femmes pensent que leur conjoint s'implique autant qu'eux. Il n'en demeure pas moins que seuls 13% des hommes seraient prêts à plus rester à la maison quand l'enfant est malade, 10% pourraient davantage laver ou changer les enfants et 8% seraient prêts à les amener chez le médecin.

Cette enquête a été menée du 12 au 18 février auprès de 1007 personnes.