Ce qui attend vos enfants à la rentrée

A la prochaine rentrée scolaire, 22,3% des élèves, 20% des écoles et 18,6% des communes adopteront le nouveau rythme de 4,5 jours de classe par semaine.

Le premier syndicat du primaire SNUipp-FSU dresse un premier bilan de la mise en place des activités périscolaires. Les informations dont il dispose lui ont été fournies par les enseignants de 2000 écoles primaires sur 8533.

Le décret organisant la mise en place des nouveaux rythmes scolaires fixe les limites horaires mais laisse les communes libres d'organiser la journée et la semaine de cours en y ajoutant les trois heures hebdomadaires d'activités périscolaires. Il est encore trop tôt pour faire un bilan qualitatif mais on peut quand même relever des grandes tendances.

Selon le syndicat, il y a sur le terrain une extrême diversité voire des inégalités concernant l'offre d'activités périscolaires aussi bien au regard du contenu, que de l'encadrement des élèves ou encore du coût pour les familles. Pour schématiser, certaines communes proposeront de la garderie alors que d'autres offriront aux enfants des cours de judo ou d'astronomie. Le coût des activités pourra être forfaitaire ou calculé en fonction du quotient familial.

Au plan de l'organisation, dans 43% des écoles les cours s'achèveront à 15h45 quatre jours par semaine et les élèves auront trois heures de classe le mercredi matin.

Autre scénario possible, dans 10% des écoles dont celles de Paris, deux jours par semaine, les cours s'achèveront à 16h30 et à 15h deux autres jours de la semaine. Les élèves auront également trois heures de cours le mercredi matin.

Dans seulement 28 écoles les élèvent auront cours le samedi matin.

Le syndicat rappelle une récente étude d'opinion qui montre que 49% des personnes interrogées estiment que cette réforme est une bonne chose et 47% pensent le contraire. L'opinion a d'ailleurs évolué. Par rapport à un sondage réalisé en août 2012, on observe une baisse de 18 points de la part des Français favorables à la réforme.

Les personnes se prononçant pour la réforme mettent en avant les bienfaits d'un rythme de travail mieux réparti sur la semaine et les avantages de la pratique de différentes activités. D'un autre côté, les opposants pensent que cela compliquera la vie des familles et des parents et créera des inégalités. Ils estiment aussi que les activités extrascolaires pourront en souffrir et les difficultés principales de l'école ne seront pas résolues.

Un tiers des personnes interrogées pensent que leur commune est à même de mettre en place la réforme et d'organiser des activités. Deux tiers des personnes qui se sont prononcées estiment que les activités devraient être gratuites.

Cette étude a été menée par téléphone auprès de 1009 personnes âgées de 18 ans et plus du 29 juillet au 10 août.

Dans tous les cas, si vous souhaitez assurer à votre enfant une scolarité sereine, n'hésitez pas à lui offrir des cours particuliers. Vous pourrez également obtenir un avantage fiscal.