22% des élèves de primaire adopteront les nouveaux rythmes scolaires dès septembre

Le comité de suivi de la réforme des rythmes scolaires a donc annoncé ce lundi 8 juillet que 4000 communes ont décidé de passer à la semaine des quatre jours et demi dès la rentrée prochaine.

Cette estimation était attendue depuis que François Hollande a offert aux communes la possibilité d'adopter les nouveaux rythmes scolaires dans les écoles primaire en 2013 ou en 2014. Le ministre de l'Education Vincent Peillon souhaitait qu'un élève sur deux passe à la semaine des quatre jours et demi dès septembre alors que finalement ils seront un peu plus de 22%.

Pour la plupart des 4000 communes concernées le mercredi matin sera désormais jour de classe et pas le samedi. On revient donc à la situation d'avant 2008. Deux options sont possibles soit un allègement de chaque jour de classe du lundi au vendredi, soit le raccourcissement d'une ou deux demi-journées pour permettre des activités périscolaires. Dans les deux cas, selon le ministre de l'Education, le quota de 24 heures d'enseignement par semaine sur neuf demi-journées d'école est atteint.

A Paris, on a choisi de libérer des plages horaires plus conséquentes pour permettre aux enfants de pratiquer des activités périscolaires.

Ainsi, les mardis et les vendredis de 15h à 16h30 7500 ateliers seront proposés aux élèves des écoles primaires. Un budget de 25,8 millions d'euros sera nécessaire. Son vote a été soumis au Conseil de Paris le 8 juillet. L'Etat va participer à ces dépenses dès l'automne 2013 via un premier versement de 2 millions d'euros. La Caisse Nationale des Allocations Familiales participera à hauteur de 10 millions d'euros.

Le ministre de l'Education indique que l'aide accordée aux communes sera d'environs 103 euros par élève la première année et elle avoisinera les 143 euros par enfant pour les collectivités en difficulté ou en milieu rural si elles sont éligibles à la dotation de solidarité urbaine et ou rurale-cible. De leur côté, les associations d'élus ont évalué le coût de la réforme à 150 euros par enfant et par an.

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