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Mercredi 27 mars 2013 à 17h03 Catégorie : Secteur services à la personne

Paris a pris sa décision et les enseignants continuent leur mouvement



La réforme des rythmes scolaires sera mise en place à Paris dès la rentrée 2013 même si les enseignants continuent leur mouvement de protestation


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Les enseignants parisiens refusent toujours la réforme des rythmes scolaires

Le 25 mars, le Conseil de Paris a adopté le projet de Bertrand Delanoê sur la réforme des rythmes scolaires.

Ce projet prévoit la mise en place de la semaine de quatre jours et demi à compter de la rentrée de septembre 2013. Les enseignants du primaire ont lancé ce même jour un mouvement de gréve qui a mobilisé 35% des effectifs selon le ministère et 55% selon les syndicats. Le mouvement des enseignants est un peu moins virulent mais l'opposition reste présente.


Le débat a été animé au Conseil de Paris et l'opposition s'est d'ailleurs engagée à lancer une véritable concertation si elle revenait au pouvoir en 2014. Le projet de Bertrand Delanoê a recueilli 94 voix contre 69. Les élus écologistes et PS ont voté pour et le front de gauche a voté contre. Le projet envisage de regrouper les trois heures de périscolaire en deux moments d'une heure trente les mardis et jeudis. Ces jours-là les cours s'arrêteront à 15h et les élèves pratiqueront des activités culturelles, sportives et artistiques.


L'adjointe au maire chargée de l'éducation a rappelé que la ville va recruter un millier d'équivalents temps plein d'animateurs et une centaine d'ASEM. Le taux d'encadrement devrait donc être amélioré. Le projet devra cependant être mûri. Ce projet se mettra en place dans la concertation et le coût global est estimé à 40 millions. La ville de Paris pense obtenir 6 millions de la part de l'Etat et 16 millions de la CAF. La ville s'est engagée à ne pas augmenter les impôts pour trouver la somme restante.


En ce jour de débat une centaine d'établissements était fermée mais la mobilisation des enseignants semble s'essouffler.

L'intersyndicale du primaire parisien demande au recteur de ne pas accepter le projet. Un millier de personnes se sont réunies le 25 mars devant l'Hôtel de Ville pour défiler jusqu'au Rectorat. Les manifestants dénonçaient le manque de concertation et appelaient à ne plus voter PS. Dans l'après-midi l'intersyndicale a réaffirmé sa motivation lors d'une assemblée générale.


Les enseignants sont en conflit avec la ville de Paris et plus généralement déçus par le gouvernement. Pour ce qui concerne la réforme des rythmes scolaires, l'intersyndicale estime qu'elle n'empêchera pas la fatigue des élèves avec deux journées de six heures de cours et une semaine qui sera en plus déséquilibrée. Les enseignants doutent également de la capacité de la ville de Paris à organiser des activités périscolaires pour tous les élèves. Par ailleurs, les enseignants seront privés de ces animations qui apportent un plus à leur métier de pédagogues. Une nouvelle grève est déjà prévue pour le 28 mars.

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