Plusieurs réformes sont à l'étude dans le domaine de l'éducation et notamment celle des rythmes scolaires.

Le ministre de l'Education souhaite effectivement que les écoliers retournent à la semaine de quatre jours et demi dès la rentrée de septembre. Ce sont les maires qui doivent appliquer cette réforme et dans certaines villes et notamment les plus grandes, la mise en oeuvre à partir de septembre pose problème.

Les grandes villes doivent indiquer avant le 31 mars si elles mettent en place la réforme en septembre 2013 ou en 2014. Ainsi, à Lyon, Gérard Collomb a annoncé le report de la mise en place de la réforme à 2014. A Lille, le conseil municipal doit se prononcer le 18 mars et à Montpellier, autre ville socialiste, le maire hésite. Hélène Mandroux se prononce pour la semaine de quatre jours et demi mais souhaite de la qualité et ne veut donc pas agir dans l'urgence.

A Paris, le maire socialiste Bertrand Delanoê avait d'abord annoncé son attention d'appliquer la réforme dès 2013 mais les enseignants ont montré leur désapprobation à l'occasion de grèves et de manifestations et le discours de la mairie semble évoluer. Le 11 février, Bertrand Delanoê a indiqué qu'il préférait la concertation et que la décision finale ne sera prise que fin mars.

La municipalité a mis en place une grand plan de concertation fait de réunions publiques et de groupes de travail. La porte-parole est la première adjointe Anne Hidalgo qui est chargée de mettre en oeuvre "une réforme pour les enfants". Récemment, la municipalité a mis en ligne un questionnaire sur le site de la ville de Paris afin que les Parisiens "participent au projet".

Ce questionnaire est composé de 6 questions, les réponses possibles sont limitées. Les questions sont très pratiques, par exemple : "Préférez-vous que votre enfant ait classe le mercredi mati ou le samedi matin?". A noter que l'on peut remplir le formulaire plusieurs fois. Via ce questionnaire la municipalité veut recueillir tous les avis, y compris ceux des enseignants et le résultat sera pris en compte dans la décision finale.