Le vieillissement de la population induit la création de milliers d'emplois en région parisienne d'ici à 2020

Des milliers d'emplois à créer pour répondre aux besoins des personnes âgées

Un rapport de l'Insee sur la dépendance nous apprend qu'en 2020, la région parisienne comptera 23600 personnes âgées d'au moins 75 ans de plus qu'en 2005.

Ces personnes seront donc concernées par la perte d'autonomie. Elles vivront pour 20300 seront maintenues à leur domicile et 3300 seront placées dans des établissements spécialisés. Cette étude est rendue publique alors que François Hollande a l'élaboration et la mise en place d'un plan quinquennal sur la dépendance.

Compte-tenu de l'allongement de l'espérance de vie, la perte d'autonomie sera de plus en plus grave, ce qui implique une augmentation du nombre de couples de personnes dépendantes et de personnes très âgées isolées. Ces deux cas extrêmes entraîneront donc un besoin plus importants d'aidants et d'auxiliaire de vie .

L'Insee estime que 37400 à 47900 emplois devront être créés pour répondre à cette évolution de la population en région parisienne.

On aura surtout besoin de personnel soignant et de personnel social, éducatif et d'animation. Les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes et les maisons de retraite seront aussi amenés à augmenter leur capacité d'accueil de 92000 à 16700 places supplémentaires. Etant donné qu'un tiers des personnes qui seront touchées par la dépendance d'ici à 2020 resteront à leur domicile, on estime également que le nombre d'auxiliaires de vie devrait être multiplié par 2,6.

François Hollande a pris position sur le sujet de la dépendance le vendredi 13 juillet. A cette occasion, il a évoqué une conférence sur la dépendance visant à élaborer un plan d'action quinquennal. Celui-ci aura pour but de lutter contre la dépendance, les exclusions et la pauvreté. Le professeur Didier Sicard, anciennement président du Comité Consultatif National d'Ethique s'est vu confier une mission sur la fin de vie. Sur ce sujet François Hollande s'est posé la question sur l'opportunité : " d'aller plus loin dans les cas exceptionnels, quand la douleur est irréversible et appelle un acte médical assumé".