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Garde d’enfants, soutien scolaire, assistance aux personnes âgées à domicile, le secteur du service à la personne doit se développer d’ici à 2015
Les besoins de ce secteur vont en augmentant malgré la crise économique
Selon Hélène Lemasson-Godin, directrice des ressources humaines du réseau UNA (Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles) le secteur du service à la personne est pour tout ceux qui souhaitent donner du sens à leur vie professionnelle, avec une activité proche des autres. Les intervenants accompagnent des personnes qui seraient, sans l'aide des professionnels, en situation difficile.
Hélène Lemasson-Godin souligne aussi que les hommes ont leur place dans ce secteur. De plus l'UNA développe également des actions de formation à long terme.
Il y a une dizaine de qualifications pour les premiers niveaux de diplôme (bac professionnel, diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale…). Au niveau supérieur, il existe le BTS SP3S services et prestations des secteurs sanitaire et social qu'on peut suivre après le bac ST2S sciences et technologies de la santé et du social.
Ce BTS prépare les étudiants à coordonner et gérer les services à la personne. Depuis quelques années, le DUT carrières sociales propose également une option "services à la personne".
Pour travailler dans ce secteur on peut aussi y accéder grâce aux diplômes du paramédical (aide soignant, infirmier…) et du secteur social (technicien de l’intervention sociale et familiale…).
Jacques Fraisse, directeur général de l’IRTS (Institut régional de travail social) du Languedoc-Roussillon signale que l'objectif du secteur est d'augmenter la professionnalisation,notamment au travers des postes de niveau intermédiaire, ceux de la coordination qui travaillent sur la qualité et la gestion financière. Car lorsqu’un secteur est en plein développement,les postes d’encadrement deviennent primordiaux.
Deux grands enjeux continueront à tirer le secteur et à faire évoluer les 65 qualifications du service à la personne selon l'ANSP : Olivier Wickers, le directeur général parle des besoins des personnes fragiles, de la petite enfance au grand âge. Mais aussi des changements auxquels il faudra faire face au sens professionnel comme une plus grande valorisation du travail féminin.
La révolution des services à la personne n’est pas terminée, en effet l'augmentation de la durée de vie augmente les besoins et aussi l'exigence des personnes qui font appel à ce service.
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