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Lundi 6 février 2012 à 14h02 Catégorie : Secteur services à la personne

400 000 postes à pourvoir d'ici 2015 dans le secteur de la dépendance



Les objectifs que souhaitent atteindre le secrétariat de la solidarité pour pallier au manque de personnel du secteur de la dépendance à venir d'ici 2015


viellissement, recrutement

Création d'un plan de dépendance par le gouvernement

Les tendances démographiques observés ces derniers temps, montre que le niveau de vie augmente ce qui favorise le vieillissement de la population. Les plus de 75 ans représenteront 13,3% de la population en 2015 contre 8% en 2008.
Or, avec cet allongement de la durée de vie, les personnes âgées se retrouvent en situation de dépendance. Car, malgré l'amélioration des progrès médicales, le vieillissement et la dépendance sont toujours aussi liés.

A cause de cette accroissement de la population vieillissante, le secteur de la dépendance(maison de retraite,auxiliaire de vie, aide à la mobilité)est porteur d'emploi.
Pour pallier à un éventuel manque de personnel face aux préventions démographiques en 2015, Valérie Létard secrétaire d’État à la Solidarité a présenté en 2008 un plan national des métiers de la dépendance visant à rendre le secteur plus attrayant.

En effet avec 400 000 postes à pourvoir d'ici 2015 (La moitié pour compenser les départs en retraite, et autant de créations de postes), la revalorisation du secteur est primordial pour créer des vocations et éviter une situation de manque.

Ce plan de la dépendance passera par :

  • - Une campagne recrutement notamment des jeunes, qui seront sensibilisés aux questions aide aux personnes âgées et handicapées
  • -Un renouvellement et une amélioration des formations( maladie d'Alzheimer...)
  • -La création d'un répertoire national des métiers de la dépendance expliquant les différents métiers du secteur de la dépendance.
  • Pour la mise en œuvre de ces mesures un comité de pilotage national du plan des métiers de la dépendance a été crée, ce qui a permis une expérimentation du plan dés 2009 dans certaines régions avant que le manque de personnel ne devienne manifeste.
    Pour financer ce plan, La CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) pourrait apporter près de 200 millions d’euros.

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