Veuillez patienter ...
Veuillez patienter ...
C'est à la rentrée que le gouvernement fera ses propositions concernant la réforme de la dépendance
4 axes prioritaires pour la réforme de la dépendance
Il devrait y avoir trois temps forts. Le gouvernement annoncera mi-septembre des mesures visant à faciliter l'information et l'orientation des proches de personnes dépendantes. Ensuite, le projet de loi de financement de la sécurité sociale donnera lieu à l'annonce de pistes financières et la loi de programmation d'ici à 2025 fera l'objet d'un débat à l'occasion de la campagne électorale. C'est au cours d'une réunion organisée par l'association des journalistes de l'information sociale que la ministre des solidarités, Roselyne Bachelot, a dévoilé les quatres axes principaux de la réforme.
Il faudra d'abord se préoccuper du reste à charge des familles. En effet, il est en moyenne de 1468 euros et peut atteindre jusqu'à 2500 en région parisienne et pour une personne très dépendante. Selon la ministre, les mesures à mettre en place devrait aller dans le sens de la prévention de la dépendance.
Le deuxième axe de réflexion concerne les services de soins à domicile. La ministre estime avoir du mal à cerner le secteur et souhaite faire le point. Certaines structures seront aidées en contre-partie de la mise en place d'un mode de gestion sain.
Par ailleurs, du fait de leur rôle dans la gestion des dépenses sociales certains départements devront être aidés.
La question prioritaire pour Roselyne Bachelot est celle des aidants car le constat est alarmant. En effet, 30% d'entre eux disparaissent avant la personne qu'ils ont à leur charge du fait d'un burn-out. Il s'agit d'améliorer la communication et la formation. Ensuite, il faut permettre aux aidants de se reposer en mettant en place des structures d'accueil de jour pour les personnes dépendantes.
En France, le système de prise en charge de la dépendance est complexe. Il repose sur un système de cotisations prestations géré par la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie secondée par les départements en charge de l'APA et par les organismes qui interviennent auprès des personnes dépendantes tels que les associations ou les services de soins à domicile.
Concernant les centres locaux d'information et de coordination ou CLIC, la ministre déplore une appellation qui n'est pas appropriée, elle souhaite un changement de nom afin que leur rôle soit mieux perçu par les Français car actuellement il est difficile de comprendre que ces structures s'adressent à des personnes âgées. Il faut rappeler que le rôle des CLIC va de l'information aux familles à la coordination de l'aide.
Qui sommes-nous ? | Tweet |