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Adrian Gsell, fondateur d'une entreprise de femmes de ménage pense que les mesures mises en place par la confédération helvétique afin de lutter contre le travail au noir ne sont pas adaptées
Les Suisses veulent mettre en place la réduction d'impôts pour les services à la personne
L'entrepreneur sera bientôt contraint de cesser son activité. Son but était de réduire le travail au noir dans le secteur des travaux ménagers. Des politiciens lui avaient accordé leur soutien mais finalement aucune mesure n'a été prise.
Il y a huit ans, Adrain Gsell a monté sont entreprise et il contrôle aujourd'hui 14 agences dans toute la Suisse qui recensent 950 collaborateurs. Tout est légal, ainsi, la personne qui emploie une intervenante à domicile doit conclure un contrat, payer des cotisations à l'assurance accident, aux assurances sociales et à la caisse de pension. Mais tous les foyers ne sont pas prêts à faire cet effort, en effet, 75% des particuliers qui sollicitent les prestations d'une aide ménagère le font de façon non-déclarée. La confédération a dépensé 3,5 millions de francs pour communiquer contre le travail au noir et M. Gsell pense que la démarche a été vaine.
Il propose de permettre aux foyers qui utilisent les services d'une femme de ménage de déduire le coût occasionné de leurs impôts comme on peut le faire pour la garde d'enfant. Les employés qui déclareraient désormais leurs salaires permettraient de compenser les pertes fiscales engendrées.
Rolf Gerspacher, du Secrétariat de l'économie estime pour sa part que les mesures prises pour lutter contre le travail au noir sont appropriées à la situation. Il considère que la déduction des coûts d'une aide ménagère ne serait pas adaptée car cela reviendrait à favoriser certaines niveaux de vie.
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