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Réduire les dépenses publiques passe souvent par de meilleures méthodes de gestion optimisées : l'exemple de l'utilisation des CESU pour les services à la personne
Le paiement d'aide à domicile comme l'APA est mieux contrôlé grâce au Chèque Emploi Service Universel (CESU)
Les personnes âgées qui perçoivent l'APA ou allocation personnalisée d'autonomie et les personnes handicapées allocataires de la PCH, prestation de compensation du handicap, paient désormais leurs prestations d'aides à domicile : ménage, repassage, auxiliaire de vie ou encore preéparation et livraison de repas avec ces cesu.
Grâce à ce système de gestion, les départements sont sûrs que les sommes versées servent effectivement à payer les intervenants à domicile pour le meilleur confort d'une personne handicapée ou dans le cadre du maintien au domicile d'une personne âgée. Jusque-là, c'est-à-dire, en faisant directement un versement sur le compte du particulier, les conseils généraux n'avaient aucune garantie quant à l'utilisation effective des sommes attribuées.
Mieux encore, le cesu prefinance permet aux départements de gagner de l'argent. En effet, les cesu sont millésimés et ceux qui n'ont pas été utilisés au 31 janvier de l'année suivante font l'objet d'un remboursement aux conseils généraux par les entreprises émettrices de cesu. Ainsi, les 17 départements qui ont adopté les cesu en 2010 ont perçu 24 millions d'euros de remboursement du fait des cesu non-utilisés. Cette somme représente 11% du coût des prestations de l'APA et de la PCH.
Quand les conseils généraux s'aperçoivent que des cesu n'ont pas été utilisés ils peuvent revoir à la baisse le plan d'aide destinée à une personne âgée ou handicapée. Car cela peut signifier que son besoin a été sur-évalué. Ces ajustements générent une économie de 5% pour les conseils généraux. Le cesu permet donc d'économiser 15% des dépenses générées au titre de l'APA et de la PCH ce qui représente 10 fois plus que son coût de gestion.
La mise en place du cesu est une procédure lourde mais depuis sa création en 2006, les départements utilisateurs et les bénéficiaires sont de plus en plus nombreux chaque année. Si tous les conseils généraux utilisaient ce système, cela représenterait une économie de 900 millions d'euros.
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