Aides finanicères pour les services à la personne pour les fmilles monoparentales résidents Paris (75)

Les familles monoparentales de la capitale ont vu les aides finanicères augmentées

28% des familles parisiennes sont monoparentales contre 20,3% pour le reste du territoire. Ces familles risquent plus de tomber dans la précarité et d'une façon générale elles sont moins aidées que les familles nombreuses.

Pendant la mandature de Jacques Chirac une allocation logement destinée aux familles monoparentales a été mise en place. L'une des principales mesures annoncées dernièrement par le Conseil de Paris vise à relever le plafond de ressources de cette allocation qui passera de 1600 à 1800 euros par mois. Le montant de l'allocation passera de 122 à 150 euros par mois.

En ce qui concerne la garde d'enfants, afin de faciliter la vie des familles monoparentales, on prévoit de tenir compte de ce critère lors de l'attribution des places en créche. Il est également question d'élargir les horaires d'ouverture de certaines écoles et de créches et d'encourager l'aide entre voisins. L'aide à l'insertion et à la réinsertion professionnelle des parents isolés qui sont le plus souvent des femmes est également évoquée ainsi que l'aide au départ en vacances.

En terme de mesures concrétes, on peut citer la mise en place à la rentrée d'un sytéme de ramassage scolaire à pied par la mairie du 18ème arrondissement. Ce procédé nommé Pédibus ne sera pas réservé aux familles monoparentales mais il devrait leur être particulièrement utile.

Le plan d'aide aux familles monparentales est donc constitué de 44 préconisations dont une concernant le développement de l'information sur les dispositifs d'aide. En effet, la mission d'information a pu constater que 20% des bénéficiaires potentiels de l'aide au logement actuellement existante n'en font pas la demande.

Les groupes siégeant au Conseil de Paris ont adopté à l'unanimité le rapport de la mission sur la monoparentalité. Ceci qui inclut l'UMP qui a cependant émis une réserve, considérant que l'aide ne cible que les familles modestes et précaires alors que la monoparentalité touche toutes les classes sociales.