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Lundi 16 mai 2011 à 19h05 Catégorie : Divers

Prés de 180 000 élève quitte l'école chaque année sans diplome soit 1 million tous les 5 ans !



Les décrocheurs sont les élèves qui sortent du système scolaire sans aucun diplôme. Entre juin 2010 et mars 2011, on en comptait 254000 selon le ministère de l'Éducation nationale


soutien scolaire

Ils sont l'équivalent de la population d'une ville comme Reims à lacher l'affaire chaque année !

Il s'agit du premier recensement de ce type, rendu possible par la mise en place d'un fichier regroupant les informations partagées entre le ministère de l'Éducation, de l'emploi et de l'agriculture et autorisé par la commission nationale informatique et libertés.


Parmi ces élèves décrocheurs, 72000 sont suivis par le réseau des missions locales 180000 sont perdus de vue par le système. Pour les identifier, les informations concernant ces élèves seront transmises aux 400 plates-formes de suivi du décrochage scolaire implantées en France à la rentrée prochaine.


La lutte contre le décrochage scolaire est l'une des priorités gouvernementales en matière d'éducation. Ainsi, Nicolas Sarkozy, avait annoncé en 2010 la mise en place de 15 plate-formes locales pour la prévention du décrochage scolaire à des fins d'expérimentation. Luc Chatel devait se rendre ce jeudi 13 mai dans une de ces plate-formes afin d'annoncer la généralisation du dispositif.


Ces structures réunissent plusieurs intervenants et ont pour but de renouer le dialogue avec chaque décrocheur afin de l'aider à accéder à une qualification ou à décrocher un diplôme. La mise en place du fichier qui répertorie ces élèves avait créé une polémique au sein de la communauté éducative.


En avril 2010, le ministère de l'éducation nationale avait donc annoncé la mise en place dans certains établissements scolaires de ce programme informatique baptisé SDO ou suivi de l'orientation qui s'appuie sur le logiciel de gestion des élèves SCONET. Les détracteurs craignent que les données collectées ne soient transmises puis utilisées à d'autres fins. Le ministère répond que les données sont totalement sécurisées et conservées deux ans, pour le suivi des élèves, mais pas plus longtemps pour permettre un droit à l'oubli.

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