La France à mis en place depuis plusieurs décennies une politique familiale volontariste

Les politiques familiales sont très variables au sein de l'OCDE. Les dépenses consacrées s'élèvent en moyenne à 2,4 du PIB des pays à travers des prestations financières telles que les primes à la naissance et en nature comme les crèches.

La situation des familles nordiques est meilleure que la moyenne et les résultats sont aussi bons en Belgique, en France, en Nouvelle-Zélande et aux Pays-Bas selon de le rapport de l'OCDE intitulé « Assurer le bien-être des familles ».

En France, la fécondité est supérieure à la moyenne de l'OCDE, permettant le renouvellement des générations. Le taux d'emploi des femmes âgées de 25 à 54 ans s'élève à 76,6%, ce qui est également supérieur à la moyenne de l'OCDE qui est 71%. Ainsi près de 80% des femmes travaillent à temps plein et le taux de pauvreté des enfants est faible. La France dépense plus que la moyenne de l'OCDE pour les familles soit 3,8% de son PIB, ce qui explique ces résultats positifs.

La France investit 54600 dollars par an et par enfant de moins de 6 ans, ce qui explique un taux de fécondité et un taux d'activité des femmes plus bas que la moyenne. Mais si la France s'en sort bien elle pourrait mieux faire. Ainsi, le fait d'avoir des enfants reste un frein au travail des femmes car seulement 38% des Françaises mères de 3 enfants et plus travaillent contre 44% dans l'OCDE.

On note également une baisse importante de la prise en charge à l'école maternelle des petits de deux ans alors que l'accès précoce à l'école maternelle facilite le retour à l'emploi des mères. Il existe également un sous-développement des modes de garde extra-scolaire pour les plus grands.

Les pères ne sont pas non plus incités à prendre un congé parental, or cela permettrait de réduire les inégalités professionnelles entre hommes et femmes. Le taux d'emploi des femmes dans l'OCDE demeure de 13 points inférieur à celui des hommes et elles gagnent 16% de moins.