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Mercredi 27 avril 2011 à 14h04 Catégorie : Secteur services à la personne



Afin d'éviter les accidents au domicile des personnes âgées, l'Agence nationale des services à la personne a lancé fin 2010 un programme de repérage des risques


personnes agées

Les chutes à domicile provoquent de nombreux décés chaque année en France

Ce sont les associations et entreprises de services à la personne qui feront un diagnostic. Chaque année 9000 personnes âgées décèdent suite à une chute dont près de 6000 à leur domicile. Très peu de mesures suffiraient à éviter ces drames.


Le principe est de s'appuyer sur les salariés des services à la personne qui côtoient tous les jours des publics fragilisés afin de repérer les risques grâce à une grille d'évaluation d'une vingtaine de pages. Le diagnostic dure 45 à 60 minutes, il est transmis à la personne et à ses proches et peut déboucher sur trois types de mesures :

  • - les mesures de bon sens : elles sont réalisées par la personne elle-même, son entourage ou l'intervenant,
  • - les petits travaux : réalisés par l'intervenant,
  • - les mesures d'adaptation du logement : elles ne relèvent pas des services à la personne, elles peuvent bénéficier d'un financement et nécessitent la réalisation d'un diagnostic spécialisé.
  • Il ne s'agit pas d'une remise aux normes du logement mais d'une approche pragmatique. Après avoir aidé les personnes âgées à mieux vivre à leur domicile, les services à la personne les aident désormais à y rester en vie.


    L'ANSP a collaboré avec la commission de sécurité des consommateurs afin de mobiliser de nombreux acteurs pendant une année auprès de 21000 personnes âgées. Six financeurs prennent en charge la réalisation du diagnostic qui coûte 20 euros, parmi lesquels la mutualité sociale agricole, la caisse nationale d'assurance vieillesse ou encore Malakoff Médéric. Ces diagnostics sont réalisés par l'un des 11 réseaux de services à domicile partenaires de l'opération comme Famille Rurale ou l'ADMR. Ces financeurs assument également tout ou partie des travaux à réaliser, à hauteur de 100 euros, versés sous forme de chèques emploi service universels. La personne garde à sa charge les fournitures dont le montant peut être pour moitié déduit des impôts.

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