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Vendredi 22 avril 2011 à 11h04 Catégorie : Secteur services à la personne

Un groupement de 16 associations d'aide à domicile tire la sonnette d'alarme



Le collectif des 16, association de structures à but non-lucratif intervenant dans l'aide à domicile a publié un communiqué sur le thème : Se faire aider à domicile est-il devenu un luxe?


UNA

Les associations d'aide à domicile représente un volume de 220 millions d'heures de prestation

Le collectif affirme l'état reste sourd aux appels de secours répétés aussi bien par les professionnels que par les bénéficiaires. Les signataires de ce collectif mettent en cause l'état, les départements et l'assurance vieillesse qui refusent de mettre en place un fond d'urgence.


Ils estiment que le transfert vers les départements sans contre-partie financière des charges liées aux politiques sociales, des options politiques peu transparents dans le domaine de l'aide aux personnes fragiles et des choix budgétaires aveugles mettent en danger les services d'aide à domicile privée et publique et leur mission d'utilité sociale. Selon les organismes non lucratifs, les coûts inhérents aux prestations doivent être reconnus dans les prix de revient intégrés par l'état, les caisses de sécurité sociale et les collectivités locales.


Pour sensibiliser les pouvoirs publics, ces structures ne manquent pas de rappeler leur rôle dans le maintien à domicile avec 220 millions d'heures de prestation chaque et plus de 2 millions de personnes prises en charge. Elles rappellent également que l'emploi solidaire fait partie des premiers employeurs dans de nombreuses régions et que ces postes ne sont pas délocalisables.


Le collectif réitère ses demandes de mise en place d'un fond de soutien sur deux ans, d'un retour sur la suppression des exonérations et d'une révision du système de tarification. La réalité de la crise n'est plus discutée malgré l'absence d'accord sur les solutions. Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales et de l'Inspection générale des finances confirme l'ampleur de la crise et les causes évoquées par le collectif mais n'exonère pas les organismes de leur responsabilité. Il existe en effet de grandes disparités dans les coûts de revient et il convient de noter que certains acteurs du secteur se sont lancés dans des rapprochements et des accords hasardeux.


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