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Jeudi 14 avril 2011 à 17h04 Catégorie : Secteur services à la personne

Dans l'orientation, les stéréotypes perdurent



Les filles gagnent du terrain dans certaines spécialités masculines mais restent minoritaires dans les filières d'élite. Seules les écoles de commerce et d'architecture sont paritaires


les filles et les garçons

Les filles naissent dans les roses et les garçcons dans les choux...visiblement pour les études aussi il y a des différences

Aujourd'hui l'enseignement supérieur comporte 56% de filles et très peu de filières sont réellement égalitaires. Les IUFM comptent par exemple 72% de filles, les écoles vétérinaires 71% et les écoles de journalisme 67%. A l'inverse, dans les formations d'ingénieurs, on dénombre 74% de garçons et 61% dans les IUT.


C'est la discipline qui détermine le pourcentage de filles ou de garçons et pas la manière de se former : école ou université. Ainsi, il y a le même pourcentage de filles et de garçons dans les écoles de commerce qu'en économie-gestion à l'université, dans les écoles d'ingénieurs, qu'en fac de sciences. C'est la force des représentations qui est en cause, ainsi, aux garçons, on attribue la force, le sens pratique et l'aptitude aux sciences. Aux filles, on accorde la préoccupation des autres et des qualités littéraires. L'auto-sélection des jeunes se fait par des représentation ancestrales et certaines idées sont aujourd'hui injustifiées mais perdurent.


Le choix de l'orientation se fait entre 15 et 18 ans, au moment où la construction de l'identité et l'affirmation en tant qu'homme ou femme est primordiale. Aller au-delà des idées reçues, demande alors un effort trop grand pour beaucoup d'adolescents. Mais des évolutions se sont quand même produites ces trente dernières années, ainsi certaines filières ont été investies par les filles comme les écoles de médecine, les études vétérinaires ou la magistrature. Mais aucune filière féminine n'est devenue masculine.


Filles et garçons patissent de cette faible mixité. Les filles ont toujours du mal à percer le plafond de verre. Les études qui ont le plus de débouchés et où l'on perçoit le meilleur salaire sont souvent masculines : informatique, finances. Malgré des initiatives visant à attirer les filles vers des métiers d'hommes, le résultats restent marginaux. Pour faire bouger les choses, l'égalité filles-garçons devraient devenir une grande cause nationale. Les garçons subissent également cette situation car aucune mesure n'existe pour les attirer vers les filières féminines comme le secteur social.


Dans certaines filières masculines, recruter des femmes est devenu un enjeu important car on va manquer de compétences techniques et d'ingénieurs dans les prochaines années. Les entreprises s'aperçoivent que le client n'est pas qu'un homme et que les équipes doivent être mixtes afin de repésenter la diversité de la clientèle. Ainsi, en Allemagne, une société en a fait l'expérience quand elle a conçu un outil de reconnaissance vocale pour des portes de garage qui ne reconnaissaient pas les voix des femmes.


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