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Jeudi 7 avril 2011 à 17h04 Catégorie : Divers

la recrudescence de l'épidemie de rougeole relance les phases de vaccination



Depuis 2008, on a compté en France 10000 cas de rougeole. Les bébés et les jeunes de 20 à 30 ans sont les plus touchés. Les autorités sanitaires invitent donc les personnes nées après 1980 à se faire vacciner sans délai.


Vérifiez votre vaccination et vos rappel contre la rougeole.

Prenez garde, si vous avez la hantise des seringues. Même s'il vaut mieux une piqures de quelques secondes plutôt qu'une fièvre sur plusieurs jours.

Cette vaccination implique l'injection de deux doses à quelques mois d'intervalle. Le vaccin utilisé est le ROR pour rougeole-oreillons-rubéole. L'épidémie s'accélère, en janvier et en février, il y a eu 3400 déclarations de rougeole. On explique ce phénoméne par une couverture vaccinale insuffisante de la population. Nora Berra, la secrétaire d'état chargée de la santé, a appelé "les jeunes de 20 à 30 ans et les parents d’enfants jusqu’à 18 ans à faire, sans délai, un effort collectif et individuel de vaccination". Cependant, pour les personnes nées avant 1980, la vaccination n'est pas recommandée car souvent le virus a été contracté pendant l'enfance et suffit à les immuniser.

La première vaccination doit se faire à partir de 9 mois si l'enfant est admis dans une collectivité. La deuxième dose doit être administrée entre 13 et 24 mois ou entre 13 et 15 mois si la première dose a été injectée à 9 mois.


Les personnes les plus exposées sont les bébés et les jeunes adultes, or, à ces âges, la rougeole peut entraîner des grâves complications telles que des pneumonies ou des encéphalites aiguës. Le Pr François Freymuth insiste : « Elles ne sont pas fréquentes mais elles sont redoutables », « Les encéphalites peuvent laisser de graves séquelles neurologiques », il est directeur du centre national de référence de la rougeole à Caen. Il déplore le fait que beaucoup de fausses informations circulent sur la vaccination qui incitent certains parents à penser qu'il est préférable de contracter la maladie plutôt que de faire vacciner leur enfant.

L'année 2011 devrait encore être marquée par de nombreuses contagions et le phénoméne devrait ensuite décroître. Selon le porfesseur Freymuth : « Les campagnes d'information devraient permettre d'élargir la couverture vaccinale et le virus ne devrait plus trouver de sujets récepteurs ».

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