Le savoir-vivre à la française permet à notre pays l'une des plus grandes espérances de vie au monde

Ainsi, la vieillesse commence à 62 ans pour les jeunes âgés de moins de 34 ans, à 72 ans pour les plus de 50 ans et à 77 ans pour les Français ayant dépassé 65 ans.62% des Français estiment qu'il est difficile de vieillir, en majorité les femmes et les célibataires.

Seuls 43% des Français, âgés de plus de 65 ans estiment qu'il est difficile d'avancer en âge. La différence se fait également en fonction du revenu, plus le revenu augmente, moins la vieillesse est perçue comme difficile.

La majorité des Français estime qu'il est nécessaire de se soucier de bien vieillir à partir de 49 ans. Pour les plus âgés, il n'est cependant pas nécessaire de s'en soucier trop tôt. Ainsi, les plus de 65 ans considèrent qu'une fois passée, la cinquantaine, 55 ans est le bon âge pour se soucier de bien vieillir en dépit des campagnes menées par les vendeurs de cosmétiques et les industriels du fitness.

Pour 70% des personnes interrogées, la santé est le signe principal d'une bonne vieillesse. D'autres critères sont évoqués comme rester actifs, être entouré par ses proches ou ne pas avoir de soucis financiers. Pour bien vieillir, les Français ont fait leur de bonnes pratiques incontournables telles qu'une alimentation saine, une vie sociale importante ou la pratique d'un sport.

Seul un quart des Français est important pour bien vieillir. Pour un tiers des artisans et des commerçants, travailler prépare à bien vieillir, ce que pense seulement 12% de l'ensemble de la population.

Les professions libérales et les cadres supérieurs, accordent plus d'importance à une vie sociale qu'à une alimentation saine. La culture a pour eux un rôle plus important que pour les autres catégories socio-professionnelles.Près de trois quarts des Français pensent avoir un mode de vie leur permettant de bien vieillir. Ce sentiment augmente avec le niveau de revenus.

L'ensemble des Français pensent mener des actions pour bien vivre comme manger sainement, avoir une vie sociale riche, faire du sport. Mais les différences de revenus jouent un rôle important, le sport et la culture ont une place prépondérante chez les catégories socio-professionnelles élevées pour lesquelles, il est également plus facile de manger sainement.

Pour la sociologue Marie Guillemard, «l'âge n'est plus le marqueur pour entreprendre une politique de prévention, tant les parcours de vie sont flexibles aujourd'hui. Il s'agit de construire des dispositifs préventifs adaptés pour préparer au vieillissement et offrir une plus grande diversité de services à la personne».