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Mercredi 30 mars 2011 à 09h03 Catégorie : Divers

C'est l'unicef qui a financé cette étude sur le harcèlement fait aux enfants



Luc Châtel, le ministre de l'Éducation Nationale, a annoncé mardi la mise en place d'un Conseil Scientifique contre les discriminations à l'école, sa principale mission sera la lutte contre le harcèlement scolaire. Le démographe, François Héran présidera


Le ministre a réagit rapidement face aux résultats de cette enquête

Le Ministre de l'Educatin Nationale va mettre en place un conseil contre le harcèlement scolaire

Une récente étude sur la victimisation scolaire financée par l'Unicef, auprès de 12.326 écoliers de 8 à 12 ans de 153 établissements se veut rassurante. Elle révèle que les enfants sont le plus souvent heureux à l'école, ils sont 88% à se déclarer plutôt bien et tout-à-fait bien et autant à apprécier la relation qu'ils entretiennent avec leur enseignant.


Cependant, une minorité est régulièrement persécutée par des jeunes de son âge et souffre de l'école. On peut considérer qu'ils sont 11,7% à être victimes de violences physiques et verbales répétées. On peut noter que 16% des enfants avouent qu'on leur attribue un prénom méchant, 25% ont été injuriés, 14% font l'objet de rejet.


Pour ce qui concerne les violences physiques : 17% ont déjà été frappés souvent ou très souvent. Les violences entre enfants à connotation sexuelle ne sont pas rares : 20% disent avoir été observés aux toilettes, 14% déclarent avoir été forcés de se déshabiller et 20% forcés d'embrasser un autre enfant. Moins de 3% des élèves déclarent être concernés par les vols et le racket.


Les garçons sont plus souvent agresseurs et victimes que les filles aussi bien pour les violences et les insultes que pour les moqueries et les surnoms méchants. Les filles sont plus souvent victimes de médisances de la part des garçons. Le voyeurisme aux toilettes est également partagé entre les filles et les garçons.


Toutes les catégories sont liées. Ainsi une victime d'un harcèlement verbal quelconque est plus souvent victime de violences à connotation sexuelle par exemple. Le risque lié aux jeux dangereux augmente avec le harcèlement, ainsi seulement 6% des non-victimes déclarent avoir joué au jeu du foulard contre plus de 38% des victimes de harcèlement sévère. Les sociologues relativisent en affirmant qu'il est difficile d'évoquer un effondrement de l'école élémentaire quand un élève sur dix affirment son bien-être à l'école. Mais les résultats sont beaucoup plus difficiles pour une minorité d'élèves.


Un harcèlement répété aura pour conséquences : décrochage scolaire, absentéisme, perte d'image de soi, tendances dépressives et suicidaires. Par ailleurs, les élèves qui ont maltraité leurs camarades à l'école, connaissent souvent des problèmes avec la justice par la suite. Pour traiter le problème de la violence, il faut prendre en compte les petites agressions qui deviennent préoccupantes quand elles se répètent. Les auteurs de l'étude recommandent des programmes de prévention précoce du harcèlement.

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