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L'OCDE estime que la France a adopté une stratégie payante en relevant l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans. Cependant, afin que la réforme soit une réussite, les employeurs devront changer leur attitude envers les séniors.
L'allongement de la durée de cotisation par les paerlemantaires, une bonne décision selon l'OCDE
Selon l'OCDE «au sein de l'OCDE comme en France, il y aura deux fois moins de personnes en âge de travailler pour chaque personne âgée de 65 ans et plus qu'actuellement» en 2050. «L'allongement de la vie active par le biais d'une augmentation de l'âge de la retraite et/ou de la durée de cotisations est la stratégie payante dans le contexte français» estime l'OCDE. En effet, la France a choisi dans sa réforme des retraites de 2010, de reculer progressivement l'âgé légal de départ en retraite de 60 à 62 ans et celui de l'annulation de la décote ou de l'âge du taux plein de 65 à 67 ans.
Par ailleurs, la durée estimée de la retraite en 2010 est une des plus longues en France : 22 et 27 ans respectivement pour les hommes et les femmes alors que la moyenne dans l'OCDE est de 18 et 22 ans. Pour que la réforme atteigne ses objectifs, un changement dans l'attitude en l'encontre des séniors est toutefois nécessaire en France. En effet, seuls 19% des hommes âgés entre 60 et 64 ans participent au marché du travail contre 54,5% en moyenne dans l'OCDE.
Les employeurs, aussi bien publics que privés, doivent apprendre à voir les travailleurs âgés comme un véritable atout et doivent éviter toute discrimination à leur encontre. L'OCDE appelle à : «investir dans leur formation et adapter les conditions et heures de travail selon leurs besoins».
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