Le 11 mars a été lancé l'acte 2 du mouvement de la petite enfance par le collectif « Pas de bébé à la consigne » afin d'exiger un plan d'urgence en faveur de l'accueil de la petite enfance. Le collectif se félicite que les parents se soient mobilisés, témoignant ainsi "d'une détermination intacte à préserver les modes d'accueil de qualité ".

A Paris, le 11 mars la manifestation a rassemblé entre 2000 et 2500 personnes et des intiatives ont eu lieu dans 15 à 20 villes de province, 9 créches départementales sur 10 sont restées fermées dans le Val de Marne. A Paris, la moitié des créches ont gardé portes closes et en Province de nombreuses strucutres ont été touchées par la gréve selon le collectif.

Un conseiller du ministre de la santé et de la cohésion sociale a reçu le collectif "Pas de bébé à la consigne". Suite à cet entretien, le collectif a déclaré: " Face aux constats et aux exigences de notre Plan d’urgence, notamment la nécessité de former 10000 professionnels qualifiés par an, durant les 3 prochaines années, le représentant de la ministre a semblé admettre que l’accueil de la petite enfance justifiait de renforcer sa professionnalisation. Mais il n’a apporté aucune réponse concrète sur le nombre de professionnels dont le gouvernement prévoit la formation, sur leur degré précis de qualification, sur le niveau de financement qu’il entend y consacrer. "

Une nouvelle rencontre a été fixée début avril.