Une société de Belfort propose de commercialiser les bracelets électroniques permettant de repérer les prisonniers à domicile afin de localiser les malades d'Alzeimer ainsi qu'un ensemble d'équipements adaptés aux différents stades de la pathologie.

Le systéme permet de définir un périmétre précis au métre près au-delà duquel l'alarme se déclenche. L'option «trajet » permet de suivre un malade et d'être alerté en cas de pas de côté. Des zones d'interdiction peuvent également être définies comme une route ou un canal.

L'alarme pourra se déclencher chez le personnel soignant d'une structure d'accueil, sur le portable des particuliers équipés ou le standard d'une société de surveillance. Le fondateur de l'entreprise ATT, Patrick Roubert déclare : « Au départ, j’ai voulu lancer une entreprise de téléphonie classique avec l’alarme assistance. Et puis, nous avons eu dans ma famille à vivre l’expérience d’accompagner une personne atteinte de la maladie. Quand on sait à quel point certaines situations sont angoissantes, quand on se réveille en pleine nuit avec la peur d’une disparition... Je me suis dit que ces équipements étaient une solution possible ». Avec ce système, le nombre des opérations de recherche pourraient être diminué et les malades seraient protégés.

Du point de vue des structures d'accueil, on estime qu'il s'agit de gérer un paradoxe car il s'agit de protéger sans contraindre. D'autres questions se posent comme la responsabilité ou le coût. Émilie Canalis, la directrice de la confédération gérontologique déclare : Cette solution est sans doute à considérer avec intérêt dans le cadre de la prise en charge des malades. « À condition qu’elle ne se substitue pas aux solidarités ».