Le site proposait des prestations de ménage effectuées par du personnel en tenue sexy. Son fondateur Johan Blazy indique : « Je voulais créer un concept original, je partais de rien, j'étais au RSA ». Le projet a vu le jour à la mi-janvier et l'entreprise desservait Paris, Lille et Montpellier. Le nombre de postulantes était modeste alors que les demandes se multipliaient.

Johan Blazy déclare : « Je pensais construire quelque chose avec une dimension ludique, on m'a mis des bâtons dans les roues ». Ce sont différentes associations féministes et également la maire de Vénissieux Michèle Picard, qui se sont insurgées contre ce concept. Une plainte a été déposée le jeudi 3 mars par l'élue communiste pour « racolage et mise en danger des personnes, atteinte à la dignité humaine et à l'image de la femme ». Le site est toujours accessible sur internet mais le service n'est plus disponible.

Le fondateur de l'entreprise explique : « J'ai pris moi-même la décision d'arrêter ce vendredi ». Face aux accusations de proxénétisme, le jeune père de famille de 29 ans estime que ces attaques étaient politiques et déclare ne pas souhaiter rentrer dans ce jeu-là, c'est pourquoi, il a pris la décision de fermer le site. Cette décision pourrait ne pas suffir à le mettre à l'abri des poursuites judiciaires.A ce sujet, le fondateur de l'entreprise déclare :«  Je ne sais pas comment ça va se passer, ce que je sais c'est que je retrouve à nouveau au RSA, la case départ quoi ».