Plus de deux ans et demi après la mise en place de la semaine de quatre jours par l'Éducation Nationale, la mesure est toujours perçue comme subie. Jean-Louis Waïsse, secrétaire général du syndicat d'enseignants UNSA parle d'une décision unilatérale.

Cette mesure vit peut-être ses dernières heures car un pré-rapport sur les rythmes scolaires est en cours d'élaboration par la Conférence sur les rythmes scolaires et évoque à la semaine de quatre jours et demi. Dans le système actuel, la journée est estimée trop longue et fatigante, l'année scolaire déséquilibrée, le mois de juin inexistant et le premier trimestre inutilement long.

Pour le syndicat d'enseignants de l'Hérault, UNSA, la semaine de quatre jours n'est pas en accord avec le rythme chrono-biologique de l'enfant. Jean-Louis Gély, adjoint au maire de Montpellier, évoque un accord très fort autour d'un rythme scolaire de quatre jours et demi. L'académie de médecine aurait même parlé d'une contradiction entre une semaine de quatre jours et le rythme de l'enfant de primaire. Cependant, le gouvernement n'aurait pas décidé de modification avant 2013.

Il faut rappeler qu'un retour à la semaine de quatre jours et demi serait synonyme de frais. De plus nouvelle dépenses feraient leur apparition : cantine, entretien, personnel. L'UNSA appelle à une négociation.