Mardi 22 février 2011 à 18h02
Catégorie :
Secteur services à la personne
Ce plan quinquennal comporte 44 mesures destinées à améliorer la qualité de vie des malades, de leur famille et à stimuler la recherche. Marie-Odile Desana, Présidente de l'Association France Alzheimer, souligne des avancées mais également des inconnues quant aux aides financières.
Le bilan de ce plan est globalement positif car il a permis d'obtenir des avancées en matière d'hébergement. La majorité des personnes touchées par la maladie souhaite rester chez elle le plus longtemps possible. Afin de rendre possible ce
maintien au domicile, il est nécessaire de développer des structures pouvant accueillir les personnes durant la journée pour permettre aux familles de souffler pendant quelques heures.
Avant le plan, certains établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) disposaient d'un nombre de places limité à deux ou trois pour les accueils de jour. Le décret impose désormais un minimum de 6 places dans ces établissements et de 10 places dans les structures autonomes. C'est une réelle avancée car cela oblige les établissements à avoir des équipes pluridisciplinaires afin de s'occuper des personnes prises en charge dans ces accueils de jour.
L'autre mérite de ce plan est d'essayer de changer les regards sur la maladie.
Les premières années du plan ont été consacrées à des expérimentations afin de voir quelles étaient les meilleures formules d'hébergement. Ce qui explique que certaines familles aient le sentiment que les choses avancent lentement.
Sur le plan financier, le reste à charge demeure considérable pour les malades et pour les familles.
Nicolas Sarkozy ,qui se rend à Bordeaux ce mardi 22 février pour faire le bilan de ce plan Alzheimer, est donc attendu sur les questions du financement et de l'aide aux familles. Développer de nouvelles structures est très important mais cela ne sert pas à grand-chose si elles sont financièrement inaccessibles.
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